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dimanche 15 août 2010

Ou sont passés les vrais MCs?


Fut un temps où les MCs prennaient le mic pour des revendications, politiques ou non, utilisant leur art pour conscientiser et «éduquer» la comunauté. Cela est toujours d'actualité... seulement aujourd'hui, il a une telle surmédiatisation du rap Bling Bling et sans fond particulier qu'on en vient a oublier cet aspect du rap.Beaucoup de gens pensent que le rap, c'est porter des chaines en platine et balancer des lyrics explcites et harcord. Cet article a donc pour  but , de rapeler a certain (qui ont du coup, «perdu la foi») qu'ils y a tojuours des militants et des artistes engagés , connues ou moins connus ,qui poursuivent dans cet voie.


Cela a  toujours existé, que ce soit du temps de Public Enemy, Dead Prez, KRS-One, ou de nos jours avec des rappeurs comme Mos Def, Immortal Technique, Talib Kweli ou Common. Le rap militant a traversé le temps, mais semble beaucoup moins mis en avant. Le rap est pour certains le meilleurs moyen pour delivrer certains messages à une jeunesse , et pour ça,  de mutiples thèmes son abordés.
Certains morceaux parlent de la violence,des proches disparus, d'autre parlent de la précarité, de la réalité de «la rue»...  Aussi ils y en a d'autres qui traitent de causes encore plus generales, et qui touchent un public plus large et pas necessairement des adeptes du rap; violence conjuguale, des femmes battues, prostitution ou d'autre problemes dans la societé... Des artistes comme Brother Ali, Common, Talib Kweli, Black Thought ont toujours montré leurs engagements à travers leurs textes, et beaucoup d'autres artistes, undergrounds  moins (ou peu) connus, n'hésitent pas à le faire...
L'exageration mediatique du rap Bling Bling essais d'ettouffer la  richesse de notre culture, et ceux qui ne sont pas suffisament intègre avec le hip hop vis à vis d'eux meme se sont laisser encore une fois influencé par le système.
En effet, il y eus un moment ou les médias muselleraient le mouvement  hip hop et son absence dans les progammes telé pouvait en temoigner (surtout en france).

Le hip hop redevient alors underground, et ceux qui avait étés atteint par sa  force ont continué, même si ils étaient moins nombreux.D'ailleurs ils n'avaient plus le choix car cela faisait desormais partie de leurs êtres. A cet époque tout ce qui tournait autour du  «hip hop»  était fait par les acteurs et artistes hip hop, pour la comunaué hip hop , et le réseaux se consolodait de plus en plus.
Grace à ce context les choses étaient authentiques , puisqu'ils n'y avait plus cette polution mediatique d'un système visant a exploiter le mouvement  en essayant de le transformer en phenomene de mode.
Malgrés certaine temtatives ,surtout au niveau de la variété (milli vanilli , vanilla ice …) le hip hop ne perd pas son credit et surtout n'est pas corrompu et fini par s'imposer dans les années 90 (golden years of the hip hop).
A ce moment la, au etats unis les afro-americains ont develleloppé leurs 'buisness'  autour d'une culture qu'ils connaissent, du coup la machine industriele mise en place ne change pas le concepte de base car il est fait  par des collectifs dont la culture est le hip hop.
On assiste alors depuis les u.s.a. puis en France  à un retour en force des expressions artistiques urbaines et à une déferlance de vrai MCs ,anciens comme nouveaux:
Wu tang clan (o.d.b. ,methodman,rza,genius,reakweon...)  def squad crew d'Erick Sermon (Redman , Keith murray …) , les blackstars (Talib kweli , Mos Def) ,Ice cube , dj Quick , Dr dré, korupt...j'en passe et des meilleurs...
Comme à toutes les époques le Gangsta rap et le dirty rap (contenu sexuellement explicit), sont un créneau pour augmenter les recettes, mais les tendances de l'underground et du «real hip hop»,sont à l'honneur dans les clips(das efx ,gangstarr...) sans pour autant oublier la dimension festive du rap.
Pour ma part, la societe Bet (black entertairment television) a contribué beaucoup a l'essor de la musique rap , r&b et jazz soul.

Au jour d'aujourd'hui le hip hop est devenu une machine économique très lucrative , à tel, point que beaucoup d'opotunistes choisissent d'intégrer le système.

On observe alors deux gategories:
D'une part ceux qui n'y connaissenent strictement rien ,ou pas grand chose ,qui mettent en avant les clichés abrutissants et reducteurs de cette culture afin de toucher un public de variétés.
Ensuite ils y a ceux qui savent , ceux qui ont aimé et vécu dans le milieu rap/r&b.Ces derniers, profitant de la popularité de cette musique et de leurs notorités au sein du mouvement, proposent sciemment un produit derivé ,à peine ressemblant à ce qu'ils considèrent eux même comme des references dans le domaine.
Ceux la sont de la pire especes, car ils n'hesite pas a corrompre leurs integrités pour avoir encore plus d'argent qu'ils n'en gagnait déjà à l'époque ( je parle des années 90 ,de l'avènement du hip hop).
Au lieu de continuer d'agir  pour conserver et rééquilibrer l'image et  l'identité du hip hop, ils préfèrent surenchérir sur la vague industrielle en renforcant les stéréotypes ou en créant des styles musicaux plus comerciaux les uns que les autres ,pour une audiance habituée à consommer n'importe qoi, et elle est très vaste.
Plus on dénature une chose , moins elle a de critères  et elle est moins spécifique.Du coup elle est plus facilement adaptable, plus générale, mais plus superficielle, moins colorée. Les valeurs qui faisaient sa particularité ont changées , diminuées ou pratiquement disparues car elles ne correspondent pas a ce nouvel environement plus large et moins singulier.

L'industrie a recupéré le therme hip hop ainssi que sa  popularité  pour l'attribuer à un concept decalés , un pseudo rap hybride non conforme à l'originale , pour l'imposer  à une «clientel» plus que variées.
La comunauté hip hop quand à elle se voit a nouveau laissée pour compte sauf que maintenant , au lieu de lutté contre un musellement médiatique, ou un vide promotionnelle comme à l'époque; ils doivent redoubler d'effort pour conserver leurs statut d'authenticité face aux multiples fleaux anti-culture hip hop qui sévissent maintenant depuis déjà un moment.


Tout ce qui  fait les vrais valeurs du rap ,le militantisme, les revendication, l'éducation, sont  toujours d'actualité mais sont ettouffés par le comercial  «rap bling bling».
Si vous êtes vraiment hip hop et que vous avez la chance de baigner dan un réseau de gens ou l'authenticité ne fait pas défaut ,alors vous êtes au courant et pouvez toujours choisir et suivre les artistes et les activistes qui représentent au mieux les valeurs et les notions de la' hip hop nation' (jusqu'à son prochain avènement!!!).


"Ain' no stoppin' us"   Peace!!!!

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